Chaque culture dispose de ses propres traditions culinaires et de ses plats typiquement nationaux. Le Japon n’échappe pas à la règle.
Bien commencer le repas
Avant de manger, il est coutume de prononcer « itadakimasu », une expression qui ne veut pas dire « bon appétit » mais qui signifie « recevoir ». Il s’agit en fait de remercier celui qui a préparé le repas mais aussi les agriculteurs, les animaux, la nature,… Cette expression est associée à une formule de politesse. De ce fait, ne pas la prononcer peut être très mal vu. De même qu’il existe une façon de le dire : on réunit ses mains comme pour faire une prière, puis on abaisse la tête vers les mains en disant de manière claire « itadakimasu ». Le repas peut alors commencer.
Quelques spécialités japonaises
La Tempura : elle s’obtient en préparant une pâte à frire plus fluide qu’une pâte à crêpes que l’on garde froide grâce à un lit de glace. Des tranches de poissons (thon, cabillaud,…), des fruits de mer (crevettes, poulpe,…) et des légumes (carottes, aubergines,…) peuvent être ajoutés suivant les goûts de chacun. Pour réussir sa Tempura, il faut que l’huile de friture soit à 180°C. La rapidité de la cuisson empêche l’huile de trop imbiber le beignet obtenu. Ce dernier est donc particulièrement apprécié comme étant un aliment digeste.
Le Teppanyaki : il s’agit littéralement d’aliments (légumes, viandes, poissons,…) « grillés sur une plaque de fer ». En soit, cela n’a rien d’extraordinaire. Toutefois, ce procédé est généralement réservé aux restaurants qui peuvent investir dans le matériel nécessaire. D’autre part, la préparation se fait sous les yeux du client qui assiste à un véritable spectacle dans lequel de grandes flammes sont créées et où le cuisinier jongle avec ses instruments de cuisine.
Le Shabu-Shabu : équivalent japonais de la fondue bourguignonne, ce plat s’inspire de la culture chinoise. Il s’agit en réalité de faire cuire de la viande, non pas dans de l’huile, mais dans de l’eau bouillante. Une fois cuits, les morceaux de viande sont trempés dans des sauces (au sésame, à base de sauce soja,…).
Les Yakitoris : ce sont des brochettes cuites de la même façon qu’avec un barbecue. Elles peuvent être à base de bœuf, poulet, poulpe, saumon,…
Les Makis et les Sushis : incontournables, ce sont des mélanges de riz et de poisson (voire de légumes) roulés dans une feuille d’algue (« nori »). Ils s’associent généralement avec les Sushis qui ont la même base (riz, poisson). Concrètement, il s’agit de riz roulé avec une pointe de wasabi sur lequel on vient déposer une fine tranche de poisson.
Les Sashimis : il s’agit simplement de fines tranches de poisson cru que l’on peut manger par exemple avec du wasabi ou de la sauce soja.
Les Udon : ce sont des nouilles blanches épaisses et faites à base de blé. Se mangeant chaud ou froid, les Japonais les font généralement bouillir dans du bouillon (appelé « dashi ») dans lequel peuvent être ajoutés tous types d’aliments (légumes, épices, œufs, tofu,…).
Le Nattō : il se déguste souvent le matin et consiste en des graines de soja fermenté gluantes. Son aspect et son odeur n’en font pas un plat prisé par les étrangers.
Le Miso : il s’agit d’une pâte de soja fermenté de façon à pouvoir en faire de la soupe. Ses propriétés bénéfiques pour la santé en font un plat de choix.
Ce ne sont ici que des exemples, la cuisine japonaise étant particulièrement riche. On peut d’ailleurs y ressentir parfois des inspirations occidentales. Une fois le plat consommé, il ne reste plus qu’à dire « oishikatta », traduction de « c’était délicieux », « c’était bon ».
Photo : Christopher Lance