Un article sur les genres musicaux au Japon.
La musique est universelle, seulement le Japon ne l’entend pas de cette oreille. Ce dernier s’est mis à créer ou plus exactement à recréer des genres et à les diviser en sous-genres sauf que dans le cas présent cela reste pour le moins unique et beau. Alors honneur aux otakus cette fois-ci, ou plutôt à leur ouïe. Fussent-ils issus de la culture du jeux vidéo ou celle des animés.
Un des avantages de la culture japonaise c’est que les passions des plus jeunes sont celles des plus vieux aussi, c’est ainsi que les animés et surtout les animés ont regroupés ces tranches d’âge autour d’une autre passion la musique. Qui dit musique dit J-pop, un des styles qui domine les scènes et les estrades. Ce même terme a été inventé par la radio J-Wave pour mettre un mot sur ce qui était avant la « new music ».
On parle ici d’animés car ils sont étroitement liés, comme le sont aussi ces jeunes et ces moins jeunes (allez, ne les vexons pas d’avantage). Il faut quand même savoir une chose essentielle : le jazz a influencé le monde entier et le pays dont est issue cette J-pop n’a pas été épargné et c’est tant mieux car il a donné tout comme le Rock’n’roll des générations qui se sont succédés dès les années 50 !
La j-pop n’a ainsi rien de J en un sens, désolé de casser l’ambiance avec ça mais il se trouve que la musique américaine y est pour beaucoup dans la popularité des styles de musique nippones, même les sous-genres de la J-Pop en sont imprégnés du son des USA d’abord, et d’une mélodie universelle ensuite. A partir des années 90 la j-pop commence vraiment à se définir en tant que genre musical avec des groupes comme X Japan qu’on ne présente plus, Halcali, Utada Hikaru et Namie Amuro.
Les mélanges improbables semblent donc être la spécificité de cette musique et invraisemblablement sa réussite en dehors de son domicile. Malgré que ceci soit osé certains mariages de genre musicaux ont donné naissance à de nombreux groupes ; on pourra trouver à l’intérieur de cette musique du hip-hop/pop , de l’Oshare kei, de la techno-pop, et les chansons d’anime (vous avez bien lu, c’est un genre. Ça nous aide mieux à comprendre la place qu’occupe l’animation). Certains vont jusqu’à incorporer quelques sons d’un genre dans un autre mais tout en finesse, ce qui donne un petit plus à leurs chansons. Une méthode qu’on trouve certainement sur les autres continents même si le résultat final n’est pas le même. Le charme de l’Extrême-Orient quoi !
L’émotion est omniprésente dans la musique, mais là où les européens s’arrêtent à un lyricisme qui se contente de transcrire un vécu des artistes tels que le groupe Perfume y ajoutent leurs mimiques, leurs gestuelles et y vont de tous leur corps. Ce qui nous amène à l’importance des vidéo clips dans la pop de tout l’Extrême-Orient en général, car à l’instar du Japon la Corée et récemment la Chine ont tous deux mis l’accent sur le visuel en théâtralisant leurs albums, ce qui donne un résultat des plus extravagants et dans le sens le plus magnifique du terme. Limites des comédies musicales à chaque enregistrement. Autant dire que grâce à ce côté visuel les concerts prennent une autre dimension.
Mettons quand même, nous aussi, quelques autres noms sur ces descriptions qui n’en finissent pas et citons d’autres stars comme : Orange Range, Uverworld, B’z, Sunset Swish, Ikimono Gakari, X Japan, Southern All Stars et tellement d’autres.
S.E. Tiar
Sources et crédits:
tokyogirlsupdate.com/ (image 1)
www.metrolyrics.com/ (image 2)
Wikipédia