Un sport bien méconnu et trop peu pratiqué au Japon. Une discipline qui demande de muscler à la fois son cerveau et son corps, oui on parle bien de culturisme. Pour le faire justement, il n’y a malheureusement pas autant de pratiquants que sur les autres continents, à croire que les spécialités sont équitablement reparties autour du globe. Certes, on n’aura pas beaucoup à dire vu que le japon ne possède pas les qualités requises pour espérer être le numéro un dans ce domaine dû à certains facteurs. Toutefois certains êtres exceptionnels enterrent ce stéréotype et nous prouvent le contraire.
Hidetada Yamagichi est l’un des premiers bodybuilders professionnels à pousser de la fonte pour les honneurs de l’international federation of bodybuilding and fitness. Il est né dans une petite ville d’Hokkaido mais a poursuivi une grande carrière de culturisme après avoir arrêté celle de rugbyman et compte bien laisser son empreinte. Hide a déjà un palmarès remplissant au moins un mur entier, du nord paisible du pays du soleil levant au terribles américains massifs de la Californie et de son soleil couchant Hide n’a pas conquis que le jury de l’IFBB ; ses entrées fracassantes au Mr.Olympia et au Arnold Classic on fait trembler quelques rivaux, prouvant au monde entier que le Japon compte au moins un bodybuilder qui assure, et de un !

Le cas Hide fait rêver et comme la vie est bien faite l’expression « derrière chaque grand homme se cache une grande femme » tombe à point nommée. C’est en l’occurrence une très grande femme car ce n’est ni à 20 ans ni à 30 mais à 48 ans que Tomoko Kanda fait également le show pour représenter la gente féminine. Tomoko est forte, brillante et en plus l’adjectif qui suit est le plus redouté par tous les hommes…… roulement de tambours… elle est très belle ; si bien qu’elle en fait des jalouses autour d’elle. Mais ce ne sont surement pas ces dernières qui l’ont conseillé dès qu’elle a commencé à travailler pour la défense dans une base aérienne, là où sa vie à pris un tournant. Pendant 6 ans (de 2004 à 2010) la stupéfiante Kanda s’est affirmé au niveau national dans son pays et fait la couverture des magazines les plus connus et ça ne va qu’en s’améliorant. Elle séduit tout le monde mais pas de la même façon. Au-delà de son charme, Tomoko est un exemple, l’exemple de la femme enragée, prête à n’importe quel sacrifice… tout en restant raisonnable.
D’autres bodybuilders se sont joint à ce cercle extrêmement petit. En dépit de cette petitesse, il n’y a pas la moindre injustice entre le monde masculin et féminin puisque tous les deux ne sont pas populaire. C’est certes moins triste quand on analyse la « culture » sportive du pays, en effet l’importation du football américain et du baseball couplée à la liste de sports traditionnels dont le grand vainqueur est l’art martial (et toutes ses variantes) or c’est surtout d’un point de vu nutritionniste et physionomique que le cas du Japon doit être examiné. En musculation en général, il y a trois moteurs de succès : l’effort, l’alimentation et le repos. On peut ajouter les prédispositions naturelles tel que la génétique mais ce serait trouver une excuse pour un être humain qui a rendu possible l’impossible. Pour en venir au fait, parmi les trois moteurs on trouvera à redire sur l’alimentation. Le poisson c’est bon, c’est riche et c’est sain mais il faut croire que les œufs, le bœuf et les pates c’est mieux or c’est ce qui fait défaut à cette partie de l’Extrême-Orient. Le repos également connu pour ne pas être le « défaut » de l’art de vivre japonais est pourtant connu pour être la « deuxième séance » de musculation du corps.
S.E. Tiar
Sources :
– Bodybuilding.com
– En apprendre plus sur Tomoko Kanda (lien en anglais) : http://en.rocketnews24.com/2015/02/24/japanese-female-bodybuilder-could-kick-your-butt-break-your-heart-at-the-same-time/