Particulièrement tendance et emblématique de la culture nippone, le Kotatsu a séduit de nombreux adeptes à travers le monde. A quoi sert-il vraiment ? Petit débriefing sur ce mobilier qui vous pousserait presque à hiberner tout l’hiver…
Le Kotatsu ? Qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit en fait d’une table en bois sous laquelle est installé un radiateur électrique. L’ensemble est recouvert d’une couverture (aussi appelée futon) qui est fixée entre une planche et la table. Autrefois, le Kotatsu était utilisé par les foyers japonais. Fonctionnant alors au charbon, cette table assez particulière représentait la source principale de chaleur. On s’y assoit autour sur des zabuton qui sont eux-mêmes posés sur les tatamis (le même revêtement utilisé lorsqu’on pratique les arts martiaux japonais). Mais au-delà de son utilité indéniable, le Kotatsu offrait aussi de très bons moments de partage au sein d’une famille puisque les japonais pouvaient boire du thé sur la table ou simplement discuter tout en restant bien au chaud. L’esprit de ce mobilier original et atypique aux yeux des occidentaux s’est conservé au fil du temps. On peut d’ailleurs constater son succès bien au-delà des frontières du Japon.
Une gamme étendue
S’il est particulièrement bien présent dans la tradition japonaise, le Kotatsu se décline en plusieurs modèles. Le plus classique, baptisé Oki-gotatsu, consiste en une table posée sur le sol. De ce fait, il est nécessaire de replier ou allonger ses jambes pour s’asseoir. Il existe également des modèles où un espace est laissé sous la table afin de pouvoir s’asseoir comme sur une chaise. Plus récemment encore, un dining Kotatsu est apparu. Dans ce cas, il ne s’agit plus d’une table basse mais d’une table haute avec des chaises. On s’éloigne un peu de la tradition japonaise, même si le principe reste bien le même. Notons aussi que diverses formes de tables et différentes tailles sont disponibles sur le marché. Il ne reste plus qu’à acheter le bon Kotatsu . Couverture, table à portée de main sans effort,… Cette création a tout pour plaire, sauf peut-être son prix. Pour une version bas de gamme, il faut compter en effet une centaine d’euros. Il faudra toutefois ajouter au minimum un zéro supplémentaire pour s’offrir un Kotatsu de qualité.
En théorie, vous n’avez donc plus aucune raison de dire « Watashi wa samui desu » (« J’ai froid ») lorsque vous êtes à table…
Photo 1 : Marieve Inoue
Photo 2 : Jerich Abon