Si vous cherchez de nouvelles tendances sexuelles, des déviances très louches ou des pratiques assez peu recommandées… Vous frappez à la bonne porte ! Et une porte qui donne sur un sujet pas tabou du tout au Japon : l’AV (pour Adult Videos) . Entrez et voyez par vos propres yeux le monde adulte est ses exigences aussi inhabituelles les unes que les autres.
Un monde bien méconnu du grand public, c’est bien celui des films pornographiques. Quand je dis “méconnu” je parle bien-sur du public à l’étranger, car au Japon les films X sont classés et vendu presque comme n’importe quel autre type de produit, et ça constitue une des raisons pour laquelle les producteurs génèrent autant de profit. En effet, dans un catalogue ou une vidéothèque au japon on y trouve de tout. Une sorte d’hypermarché aux rayons multiples pour les néophytes, et tout le mérite revient aux studios qui donnent cher et reçoivent immensément en retour pour satisfaire la clientèle qui réclame des produits bien spécifiques, ça va du simple bondage ou SM au pratiques les plus hard telles que la golden shower ou le reniflement de dessous féminins, autant dire que les fantasmes se succèdent. Certains sites web commerciaux proposent même la réalisation de ces fantasmes contre de l’argent, chose qui reste tout de même moins accessible dans le reste du monde.
Qui affirme encore que la pornographie et l’économie ne feraient jamais la paire ? Dans le cadre du travail, on est d’accord. On connait tous les concepts d’offre et de demande. L’AV n’a jamais été aussi inspiré puisqu’il repose sur ces mêmes principes pour le plus grand bien être du consommateur. Un consommateur frileux, frileux de nouveautés, de perversions en toutes sortes et de fantasmes inavoués. Le consommateur, voyant qu’il y a un large panel d’AV en redemande et les productions sont de plus en nombreuses et tout le monde est content. Mais l’histoire se finit-elle bien ?
A vrai dire, ce n’est qu’une représentation de la vie réelle, comme le cas de tous les pornos du monde. Sauf que là, l’idée même du sexe au japon est encouragée, même hors mariage. Le sexe (comme l’amitié, la famille ou le travail) fait parti des piliers d’une vie saine et riche. Toute personne doit fréquemment écouter son corps et se laisser aller aux plaisirs des parties charnelles – et charnues. A partir de là, tout ce qui se rapporte au fétichisme ou aux déviances sexuelles n’est que la suite logique d’une vie intense et donc du perfectionnisme relationnel… Tant sur le plan physique qu’émotionnel.
Il n’en reste pas moins que l’image du pays est aussi véhiculée à travers la pornographie, étant donné qu’elle participe à l’économie du pays, aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale. Et ce malgré tout les conséquences assez négatives parfois une société des plus frustrées sentimentalement. Pourtant un laxisme doit naturellement exister par rapport à ça quand on connait les codes moraux qui, décidemment sont bien différents de ceux de l’Europe et de l’Occident en général. Au bout du compte, un commerce très proche de son consommateur et très accessible pour un public averti ; c’est peut-être la recette pour allier rentabilité et satisfaction. La quête de la place du Number One en somme.
S.E. Tiar
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Sources :
Hitek.fr
Directmatin.fr